UN LEZARD CHEZ MAC NEIL par Eric Mie

Je m’y connais un peu rayon « Disques de Chansons » et pas du tout parce que j’écris des chansons… Car on peut très bien écrire de la merde et écouter de très bonnes choses et réciproquement… Non, juste parce que la chanson me passionne depuis mes 20 ans et que j’en ai écouté des tonnes…
J’ai même été chroniqueur un moment pour le blog « Le Doigt dans l’œil ». En 2014, j’achète ce disque. Je connais peu David McNeil.
Enfin, comme tous les connaisseurs, je sais qu’il a beaucoup écrit pour les autres (Robert Charlebois, Julien Clerc (Hélène et Mélissa), Jacques Dutronc, Yves Montand (deux albums), Alain Souchon (Casablanca, J’veux du cuir, Normandie Lusitania, Parachute doré, Debussy Gabriel Fauré) etc… Et je sais que c’est le fils du peintre Chagall.
Mais, à part un vieux vinyle sympa, je ne connaissais pas ses propres disques.
Alors en 2014 quand il sort un nouvel album, je l’achète avec beaucoup de curiosité. Et c’est une grosse claque !… 12 chansons, 12 pépites. Rien à jeter. Paroles et musique de McNeil et une production de Dominique Blanc-Francard.
La voix vieillissante me rappelle un peu celle de Leonard Cohen. Et c’est beau…
C’est, pour moi, un très très grand album et je suis choqué à l’époque que personne n’en parle (à part bien sûr les petits médias passionnés de chansons) … Et puis le temps passe. Mais le disque m’a marqué. Malheureusement je le perds. Et hier… Je le retrouve. Je le passe. Et c’est de nouveau une claque. Je rêve, un jour, de faire un disque aussi classe. Mais peut-être que je vais mourir sans l’avoir fait… Bof, je serai content quand même car j’aurais vécu en ayant découvert ce petit chef-d’œuvre méconnu de la chanson et en l’ayant apprécié à sa juste valeur… Après il avait 68 ans quand il l’a sorti donc il me reste encore 16 ans…

Eric Mie (sur Facebook)

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