UN CARNAGE SANS FIN, EN DIRECT DE GAZA par Mohamed El Saife (BLAST)

MERCI MOHAMED par Denis Robert.

Avec Orient XXI, Blast est le seul média français à avoir un correspondant permanent à Gaza. Le leur écrit, le nôtre filme. Israël en a déjà tué 232 depuis le 7 octobre.
Mohamed nous livre ce week-end son 12ème témoignage.
Hier un débat est né entre nous, à Blast, pour savoir si on ajoutait « Gaza exclusif » en titre de la vidéo : mes camarades ont jugé que c’était « indécent » vu le génocide en cours.
Je leur ai répondu que l’indécence était bien ailleurs mais je n’ai pas insisté. Je suis un démocrate. J’ai juste dit « Avec votre morale à deux balles, le formidable sujet de Mohamed el Saife qui risque sa peau pour ces images va faire un gros bide ».
J’aurais aimé me tromper mais 7000 vues en 6heures c’est un méga bide pour Blast.
D’une part YouTube ne pousse pas les sujets sur Gaza, d’autre part il fait beau dehors et tout le monde ou presque s’en fout des familles qui crèvent sous les bombes du criminel de guerre Nétanyahu.

Donc merci de vous connecter à Blast et de partager ce reportage exclusif de Mohamed qui est un des derniers journalistes vivants encore capables de faire des images là-bas.
Rien que pour ça, octroyez svp 15 minutes de votre vie à regarder la réalité du génocide en cours en face. Merci Mohamed, tiens bon, on est avec toi.
Merci de partager et de faire grimper l’audimat.

Denis Robert

À GAZA : SURVIVRE SOUS LES BOMBES, MOURIR DANS L’INDIFFÉRENCE par la rédaction de Blast

Depuis un an et demi, notre correspondant à Gaza, Mohamed El Saife, documente son quotidien sous les bombes. Le 5 février dernier, quelques jours après l’annonce d’un accord pour un cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, Mohamed a pu quitter Rafah, où il avait été forcé de se déplacer en novembre 2023, et rejoindre la ville de Gaza d’où il est originaire. Sur place, c’est la stupéfaction. Il découvre que sa maison a été pulvérisée par les bombardements israéliens.
Mais alors que les caméras du monde entier se sont tournées vers la trêve, une réalité bien plus sombre se poursuivait dans l’ombre : malgré l’arrêt des combats officiel, Israël continuait de frapper, de tuer, jusqu’à la rupture définitive du cessez-le-feu le 18 mars. Mohamed, lui, n’a cessé de nous envoyer des images effarantes des massacres. Aujourd’hui, alors que la reprise d’un cessez-le-feu semble illusoire, c’est une autre vérité qui émerge : celle d’un carnage sans fin.

Journalistes : Mohamed El Saife, Lisa Legeay
Traduction : Nada Abou el Amaim
Montage : Hugo Bot Delpérié
Son : Baptiste Veilhan, Théo Duchesne
Graphisme : Morgane Sabouret, Margaux Simon
Production : Hicham Tragha
Directeur du développement des collaborations extérieures : Mathias Enthoven
Co-directrice de la rédaction : Soumaya Benaïssa
Directeur de la publication : Denis Robert

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Si vous avez le coeur bien accroché, en complément à ce reportage, la conférence et le témoignage de Raphaël Pitti, un médecin urgentiste qui revient de Gaza (1/4/2025) :

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