TOUS LES FILMS « ENFANTS ADMIS » ? par Bernard Hennebert

Pour écouter l’article de Bernard lu par Jean-Marie Chazeau, cliquez sous le lien ci-dessous :

Pendant près d’un siècle, en Belgique, les films étaient classés EA ou ENA, c’est-à-dire enfants de moins de 16 ans admis, ou non admis. Et les responsables des salles devaient exécuter cette décision.
Il y a près de cinq ans maintenant, l’organisation de ce type de cotation a complètement changé, et on est passé, grosso modo, de la régulation gérée par nos services publics à une forme d’autorégulation par une profession « juge et partie ».

Voici le temps d’un premier bilan et de diverses questions, au moment où sort, fin octobre 2024, sur nos écrans le film « Terrifier 3 », qui est interdit dans les salles de cinéma en France aux moins de 18 ans (avec possibilité de vérifications d’identités à l’entrée des salles concernées), une décision assez exceptionnelle devenue impossible en Belgique.
Interrogeons-nous en évitant de jouer au père la pudeur – et sans avoir regardé ledit film, afin d’éviter toute appréciation personnelle subjective sur son contenu.

L’autorégulation remplace la régulation

Pour le cinéma, une définition de la nature de chaque film existe depuis très longtemps. L’important, c’est de se demander qui produit celle-ci et avec quelle indépendance par rapport à l’industrie cinématographique.

En Belgique, pendant une centaine d’années, les films qui sortaient en salles étaient automatiquement interdits aux moins de 16 ans, sous le sigle ENA (Enfants Non Admis).
Un distributeur qui souhaitait que les plus jeunes puissent découvrir son film devait alors prendre l’initiative de soumettre celui-ci à une commission de contrôle qui pouvait opter pour une dérogation et lui attribuer son précieux sésame, le même sigle ENA délesté de la lettre N, donc EA (Enfants Admis).

Cette façon de procéder prend fin concrètement le 8 janvier 2020 en Fédération Wallonie Bruxelles… et l’évolution n’est pas cosmétique. On passe en quelque sorte de la régulation (une commission indépendante de la profession qui prend les décisions) à de l’autorégulation (les producteurs et distributeurs de films classifient eux-mêmes leurs propres productions).

Un peu moins d’un an plus tôt, le 15 février 2019, les Communautés flamande, française et germanophone ainsi que la Commission communautaire commune (COCOM) ont conclu un accord de coopération qui donne forme à cette nouvelle réglementation uniforme pour la classification des films dans toute la Belgique. (1)

Cinecheck, kezako ?

Cinecheck, le nouveau système choisi était déjà appliqué aux Pays-Bas sous le label « Kijkwijzer » (et la communauté flamande a conservé cette appellation).
Cinecheck décline sept catégories d’âge: tout public (AL/TOUS), 6, 9, 12, 14, 16 et 18 ans.
Il utilise aussi six pictogrammes pour aviser le spectateur sur la violence, l’angoisse, le sexe, la discrimination, l’abus de drogues ou d’alcool ou encore le langage grossier que peut contenir un film. Il s’agit d’une licence qui a été achetée par la FWB.

Comme l’indique Michaël Degré dans son article publié par L’Avenir du 22 octobre 2024, c’est la ministre de la culture Alda Gréoli (CDH) qui a porté cette réforme. Pour elle, il n’est pas question d’interdire mais plutôt de « nourrir la réflexion des parents, des enfants, voire des professeurs ».

Peut-être que la formule EA-ENA avait des limites. Si c’était le cas, fallait-il passer ainsi passer du « public » au « privé » plutôt que de tout faire pour améliorer ce « public » ? En 2020, la presse ne nous a pas détaillé ce sujet précis.

Les parents n’ont qu’à porter plainte !

Le système désormais appliqué est tempéré par le fait qu’un recours est possible: le spectateur en désaccord avec une signalétique proposée peut déposer une plainte motivée et non anonyme via le site de Cinecheck. (2)
Les règles sont précises ! Par exemple, une plainte doit se faire rapidement: « (…) Déposez une plainte jusqu’à deux semaines après avoir identifié la violation possible ».

Comment cela se passe-t-il ? La commission des plaintes comporte 18 membres. Celle-ci « est composée d’experts en protection de la jeunesse, d’experts en psychologie de l’enfance et de la jeunesse, d’avocats, de magistrats et de représentants de la société civile. Au moins trois d’entre eux traitent la plainte ».
Il s’en suivra une médiation entre la commission des plaintes et le distributeur. Dans les textes accessibles au public, il n’est pas évoqué le fait qu’une médiation n’aboutisse pas, ni sur ce qu’il se passerait ensuite dans pareil cas.

Donc, s’il faut éventuellement corriger le tir et modifier la classification, c’est sur l’initiative bénévole du public que le législateur copte, et seulement a posteriori.
Ceci est exactement l’inverse de ce qui s’est passé pendant un siècle entier, où une série de personnes étaient choisies en fonction de leur compétence par les représentants de l’État pour agir de façon préventive.

Avec cette évolution bien concrète, le rôle de l’exploitant d’une salle de cinéma a donc changé. Avant, il devait refuser l’accès aux mineurs en cas de films « Enfants Non Admis », afin de leur épargner, par exemple, la découverte de séquences de violence gratuite, d’images pornographiques ou de situations psychologiques perturbantes.
Avec l’actuelle régulation, il n’a plus qu’un rôle de conseil. L’enfant peut ne pas l’écouter et a la possibilité d’entrer dans la salle, quand il le souhaite, autant de fois qu’il le désire, et sans l’autorisation écrite de ses parents.

Interrogé dans La Libre du 28 novembre 2019, Vivian Audad, responsable du cinéma Caméo à Tamines, explique: «(…) Si je reste fidèle à moi-même en interdisant l’entrée en salle, des personnes m’ont déjà prévenu que j’allais perdre des clients car les petits jeunes de douze ans qui ont envie d’aller voir un film violent vont se rendre dans un autre cinéma. On me dit aussi de faire attention, car si je refuse l’accès à la salle, des clients pourraient porter plainte pour non-accessibilité aux médias».
Face à cette question concrète, la réaction d’Édith Pilot laisse perplexe. En tant que représentante du « Centre du cinéma et de l’audiovisuel » de la Fédération Wallonie-Bruxelles, elle répond à Thierry Boutte, également pour La Libre.

Question : «Si un enfant de six ans s’achète un billet pour voir «Joker», l’exploitant ne pourra le lui interdire…».
Réponse: «L’exploitant reste un commerçant et garde sa liberté de lui refuser l’entrée. Les exploitants sensibiliseront leur personnel qui pourra certainement discuter avec l’enfant ou les parents».
Cette personne interviewée ne vivrait-elle pas au royaume des bisounours où la concurrence commerciale serait inexistante?
Alors que l’autorité politique s’inquiète de comment empêcher que des images inappropriées soient captées par les enfants sur internet … au même moment, là où c’était justement régulé, dans les salles de cinéma obscures, elle ouvre toutes grandes les vannes…

À ceux qui s’opposent à toute interdiction en se réclamant de la liberté d’expression, sur le site de l’hebdomadaire «Moustique», Maurice Johnson-Kanyonga, psychologue et expert en éducation, déclare : « On considère généralement qu’en dessous de 16 ans, un jeune est conscient que la violence qu’il voit au cinéma est de la fiction. Il le sait, mais il n’a pas le bagage, ni la maturité suffisante pour prendre du recul par rapport à ça. Et donc, d’une manière ou d’une autre, il est impacté par ce contenu. Souvent, la violence est banalisée dans les films et le premier danger est que le jeune intègre cette banalisation. En dessous de 16 ans, le risque reste important ».

Reste l’argument massue: par rapport à la consommation des mineurs, « que les parents prennent leurs responsabilités ».
Il faudrait alors développer davantage l’éducation aux médias, et à l’égard des adultes. Ainsi, face aux risques, chacun pourra prendre du recul.
Cette distanciation pourra atténuer la nocivité de pareilles consommations inappropriées.
Fort bien, mais alors, pour être conséquent, il faudrait chaque année, ce qui n’est bien entendu nullement le cas, multiplier par mille au moins le montant des subventions qui permettraient à l’éducation aux médias d’atteindre bien davantage qu’une minorité de citoyens.

Il convient de préparer les parents à cette tâche qui n’est pas si simple à entreprendre pour eux. Il n’existe pas de « cours du soir », ni d’« université d’été » pour mieux former pères et mères, et le reste de la famille, à pareilles missions éducatives en constante évolution.
Ne faudrait-il pas confier cette mission d’apprentissage aux médias de service public?

En Belgique, depuis 2006, des tribunes signées par des personnalités et des pétitions ont retapé en vain sur le même clou : que la RTBF propose au prime time, tant en radio qu’en télévision (sur sa chaîne amirale), des émissions mensuelles qui abordent une réflexion grand public sur la parentalité. En vain…
Par contre, à la même période, de nouveaux programmes de télé réalité sur des sujets légers sont produits et mis à l’antenne régulièrement, à la recherche du meilleur coiffeur de Wallonie ou de l’as du barbecue.

Or, dans Le Soir du 11 juillet 2024, Cédric Petit indique que le nouveau gouvernement MR-Les Engagés issu des élections de 2024 en Fédération Wallonie-Bruxelles déclare clairement que la RTBF doit apporter davantage d’attention à trois de « ses missions principales: l’information, la culture et l’éducation permanente ». Changement en vue? (2)

Premier « couac » fumant !

À croire que certains ignorent l’histoire du cinéma (notamment) américain et de l’omni présence de la cigarette qui y règne… Et ce sont ceux-là qui organisent le Cinecheck.
Ainsi, lors du début de cette autorégulation chez nous en 2020, ils n’avaient pas prévu un pictogramme concernant la cigarette.
Pour justifier cette absence, ils invoquent que l’opinion de la société sur le tabagisme a changé au cours des dernières décennies.
Un lobby pro tabac n’oserait même plus utiliser tel argument. S’exprimer en termes de décennies me semble pour le moins approximatif!

Voici un rappel de quelques dates.

– L’ « Association Française Contre l’Abus du Tabac » (AFCAT) est créée le 11 juillet 1868. La « British Anti-Tobacco Society » voit le jour à Londres en 1883. Le lien entre cancer et cigarettes est largement admis dès le tout début du XX ème siècle.
– En décembre1953, le New York Times précise que c’est la cigarette et non un autre facteur environnemental qui constitue « la forte hausse des cancers du poumon chez les humains, visible dans les statistiques de la maladie des deux dernières décennies ».
– Enfin, en 2012, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié des rapports prouvant que le cinéma était le premier déterminant de l’entrée des jeunes dans le tabagisme.

Et donc Cinecheck va finalement prendre en considération le fait de fumer dans ses pictogrammes.
Mais il ne va pas pour autant créer un septième pictogramme spécifique et la vision d’une seringue, l’illustration choisie, ne va certainement pas faire penser au public à un paquet de cigarettes !
Cinecheck s’explique : « Le pictogramme de la seringue avertissait déjà les spectateurs de la présence d’abus d’alcool ou de drogues dans les films, surtout si cet abus était présenté comme quelque chose de normal, positif, agréable ou glamour. Désormais, les films dans lesquels le tabagisme est présenté comme normal ou positif, seront également dotés d’un pictogramme de seringue ».

Certains d’entre-nous analyseront avec sévérité les termes utilisés par Cinecheck pour tenter de justifier son retard difficilement pardonnable ! Et tout particulièrement le « parfois » dans sa phrase « Les cigarettes se retrouvent aussi parfois dans les films qui dépeignent cette réalité historique ». « Souvent » ou « très souvent » correspondraient peut-être davantage à la réalité, une réalité où la santé et tant de souffrances sont en jeu.

Voici le texte de cette … « justification » : « Fumer est nocif, mais n’était pas encore inclus dans les catégories de Cinecheck. Cela change maintenant. L’opinion de la société sur le tabagisme a changé au cours des dernières décennies. Autrefois, c’était normal de fumer au travail, dans les écoles et les salles de réunion, dans les trains, dans les cafés et les restaurants et pendant les émissions de télévision. Les distributeurs automatiques de cigarettes étaient très répandus, les publicités pour le tabac coloraient les rues et le paysage médiatique. Les cigarettes se retrouvent aussi parfois dans les films qui dépeignent cette réalité historique. Il est aujourd’hui largement reconnu que le tabagisme ne crée pas seulement une forte dépendance, mais qu’il est aussi très nocif pour la santé. Le tabagisme ne peut donc plus être encouragé dans des publicités et est désormais interdit dans la plupart des lieux publics. Puisqu’il est tout à fait clair que fumer est nocif, il est logique que Cinecheck informe le public de sa présence dans les films ».

Deux classifications différentes … pour un même film!

Près de cinq ans après le début du règne de notre Cinecheck, Didier Stiers, dans Le Soir du 16 octobre 2024, explique que le film « Terrifier 3 » est interdit dans les salles de cinéma en France aux moins de 18 ans (avec possibilité de vérifications d’identités à l’entrée des salles concernées) et qu’il s’agit d’une décision impossible à prendre en Belgique lors de sa sortie programmée le 23 octobre 2024.
Chez nous, il est ainsi interdit d’interdire, et on peut tout au plus déconseiller ce film aux moins de 18 ans, tout en laissant entrer tous les enfants dans les salles qui le projettent. C’est un simple constat de ma part, sans me positionner pour l’une ou l’autre de ces deux façons de faire dans ces deux pays voisins.

Il faut se rendre compte qu’une interdiction, et sans doute d’autant plus qu’elle est exceptionnelle comme c’est le cas en France (la précédente remontait dans ce pays à 2006), peut devenir contreproductive car, grâce au buzz sur les réseaux sociaux, elle va souvent attirer la curiosité d’un très grand nombre de spectateurs qui, sinon, ne se seraient sans doute pas déplacés.
Il n’y a sans doute pas de frontière qui puisse arrêter cet attrait qui fonctionne mieux à lui tout seul qu’une coûteuse campagne de presse, d’où peut-être la raison du succès de « Terrifier 3 » en Belgique…

Concernant ce film précis, quels conseils vont donc recevoir les parents qui fréquentent à Bruxelles le complexe White Cinéma au Docks? (pour illustrer ma réponse à cette question, mes photos ont été prises le 26 octobre 2024, vers 14H).
Pour la classification par âge, sur l’un des panneaux lumineux, est affiché le sigle « AL/TOUS ». Celui-ci est censé signifier « qu’un film, qu’une série télévisée ou qu’une émission ne contient pas d’images préjudiciables ». Logiquement, on en déduit que la découverte de cette production est conseillée à tous.
Sur un autre affichage visible à l’entrée du même complexe cinématographique, ce n’est plus « AL/TOUS » qui est indiqué, mais bien « 18 ». À quoi cela correspond-il? « La classification 18 ans et plus indique qu’un film ou une émission de télévision est réservé aux adultes ».

À part ce « AL/TOUS » ou ce « 18 », rien d’autre n’est indiqués dans les messages informatifs, ce qui est peu habituel quand on compare ceci aux informations proposées pour d’autres films à l’affiche, ce jour-là, dans ce complexe. Et il n’y a aucun des six pictogrammes qui pourraient en détailler le contenu (donc: violence, angoisse, sexe, discrimination, abus de drogues, d’alcool et de cigarettes, langage grossier).
Pour être précis, il faut savoir que le règlement prévoit que les salles ne peuvent afficher qu’au maximum quatre pictogrammes, pour ne pas trop embrouiller le public : « la classification par âge et un maximum de trois descripteurs de contenu ».
Qui contrôle donc cette machinerie qui ne semble pas parfaite ? Ah, oui… comme soupape de sécurité, c’est vrai que le public peut « déposer plainte »… Mais sait-il au moins qu’on compte sur lui pour mener ce travail de contre-pouvoir ?

« Avec ma collègue du marketing »

Vivien Vande Kerckhov est le directeur de « O’Brother » qui distribue en Belgique ce « Terrifier 3 ». À Didier Stiers, le journaliste du Soir, il explique que c’est lui et « sa collègue du marketing » (je n’invente rien!) qui répondent à une soixantaine de questions pour chaque film qu’eux-mêmes sortent: « Chez O’Brother, nous sommes deux à avoir suivi une formation qui nous donne le titre de « Codeur Kijkwijzer », ma collègue du marketing et moi-même, et nous nous partageons quelque peu les films comme ça. »
Et ensuite? « En fonction des réponses, les petits pictogrammes Cinecheck sortent automatiquement. (…) Et, donc, ce n’est absolument pas le distributeur qui décide, même si c’est lui qui répond aux questions ». (3)

Au “Palace”, à Bruxelles, les pictogrammes sont affichés à l’entrée. Pourquoi pas partout ?

Comment informer les futurs spectateurs?

En terme d’information du public, qu’est-il prévu dans le règlement?
« La classification du film est présentée dans les spots publicitaires et la bande-annonce, le matériel publicitaire, les sites de films, les programmes ». C’est bien utile, mais il manque un élément essentiel dans cette phrase qui s’avère donc incomplète.
Y est absente l’obligation de médiatiser sur tous ces supports le fait que le public peut déposer des plaintes, dans quel délai et à quelle adresse.

Tout n’est pas négatif, mais ce qui est positif reste incomplet. Le 26 octobre 2024, je vérifie comment une salle d’art et d’essai se préoccupe du mode d’emploi de ce Cinecheck auprès de son public. Il s’agit du « Palace », près de la Bourse à Bruxelles. Dans le hall d’entrée, avant le guichet où l’on achète son ticket, deux affiches permettent au public de découvrir les règles du jeu. La première détaille les enjeux des différents âges de la classification, et la seconde, les six pictogrammes concernant le contenu des films.

Hélas, il y a là un manque : rien sur le fait que le spectateur peut se plaindre, et surtout pas d’explications sur le fait que son action est nécessaire pour contrôler et améliorer la régulation – qui est désormais aux mains de l’industrie cinématographique.
Ces deux affiches existent donc. Elles ont été imaginées, rédigées, mises en page, imprimées… Pourquoi, alors qu’elles ont une utilité certaine, sont-elles bien présentes au « Palace » mais restent inconnues au complexe White Cinéma au Docks – dont de nombreux murs nus seraient honorés de rendre pareil service informatif aux futurs spectateurs ?

Bernard Hennebert.

1 : Voici le texte de cet accord de coopération : https://www.cinecheck.be/a-propos-de-cinecheck/cadre-reglementaire/
2 : http://www.cinecheck.be
3 : https://www.lesoir.be/601202/article/2024-07-11/une-cure-dausterite-pour-la-rtbf
4 : https://www.lesoir.be/629513/article/2024-10-14/trop-terrifiant-pour-les-ados-ce-terrifier

LES PREUVES DE L’INSPECTEUR BERNARD COLOMBO :

Le film « Terrifier 3 » affiche le sigle « AL/TOUS » et aucun des six pictogrammes détaillant le contenu (violence, angoisse, sexe, discrimination, abus de drogues, d’alcool et de cigarettes, langage grossier).
(photo prise le 26 octobre 2024 vers 14H à Bruxelles au complexe White Cinéma au Docks).

 

 

Le même film « Terrifier 3 » affiche le sigle « 18 » et aucun des six pictogrammes détaillant le contenu (violence, angoisse, sexe, discrimination, abus de drogues, d’alcool et de cigarettes, langage grossier).
(photo prise le 26 octobre 2024 vers 14H à Bruxelles au complexe White Cinéma au Docks).

 

 

 

Le 26 octobre 2024, je vérifie comment une salle d’art et d’essai se préoccupe d’expliquer le mode d’emploi de ce Cinecheck auprès de son public. Il s’agit du « Palace », près de la Bourse à Bruxelles .
Dans le hall d’entrée, avant le guichet où l’on achète son ticket, deux affiches permettent de découvrir les règles du jeu. La première détaille les enjeux des différents âges de la classification, et la seconde, les six pictogrammes concernant le contenu des films.

Pas de commentaires

Poster un commentaire