RENDONS À CÉSAR CE QUI EST À BOULI ET À VIRGINIE par Jean-Luc Dieu

Si on ne peut pas parler de razzia comme aux Victoires de la musique, les Belges ont quand même glané deux beaux César hier soir.
Virginie Efira a enfin reçu la statuette après 6 nominations confirmant que la jolie animatrice de jeux et d’émissions de variétés qu’elle était à ses débuts sur le petit écran est bien devenue une actrice indispensable du grand écran.
Quant à Bouli Lanners, meilleur second rôle masculin, il y a longtemps que son talent explosait dans les productions belges et s’il n’avait pas encore la même reconnaissance en France que ses compatriotes de la même génération, les Benoît Poelvoorde, Olivier Gourmet et autres François Damiens, il ne faisait aucun doute que son nom s’inscrirait un jour en lettres d’or au fronton du cinéma français. Et si son patronyme ou sa silhouette ne vous sont pas totalement inconnus, il suffit de lire sa filmographie pour se souvenir de ses nombreuses apparitions et de constater à la rubrique distinctions qu’il n’en n’est pas à son premier prix, puisqu’on le retrouvait déjà aux César comme réalisateur pour Eldorado, en 2009, mais aussi comme meilleur acteur, deux fois, aux Magritte (équivalent belge des César) ou au palmarès des Raimu et de plusieurs festival dont le Festival Jean Carmet.
Et comme La nuit du 12, film qui lui vaut son César, est une coproduction franco-belge et a lui-même reçu 6 César dont celui du meilleur film – la Belgique est encore à l’honneur – vous ne pourrez plus échapper au talent de celui que tout le monde en coulisse appelle familièrement Bouli.
Ah que je les aime ces Belges ! On peut aussi être un peu chauvin, non ?

Jean-Luc Dieu (sur Facebook)

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