L’ASSOCIATION « TRACE TON CERCLE » S’INTERROGE SUR LA VACCINATION DES JEUNES (par Philippe de Menten).

L’actualité nous demande d’adapter notre règle n°4 au sujet des publications. Nous ressentons en effet une pression inadéquate sur la jeunesse au sujet de la vaccination.
Les bénéfices individuels à court terme de la vaccination sont très largement démontrés pour les personnes à risque. Il appartient en dernier ressort à chaque individu de décider, librement, sans pression, sans jugement ni harcèlement si il souhaite le faire, en étant informé personnellement par son médecin de l’intérêt qu’il peut y trouver ou non.
Notre jeunesse a largement payé sa part à l’effort de guerre contre la pandémie. Les auditoires fermés, les stages en entreprises compliqués, les écoles supérieures inefficaces, les lieux de détente, de sport fermés, les mouvements de jeunesse restreints, l’accès à la culture interdit… Elle n’en n’a guère été remerciée. Que du contraire, on l’a considérée comme irresponsable, vecteur de la maladie, coupable possible de la mort de ses ainés, incapable de faire un effort, etc. En un mot comme en cent il était insupportable de voir que cette partie de la population indifférente au virus puisse vivre en liberté quand d’autres devaient se calfeutrer de crainte de l’attraper. On aurait pu demander aux personnes à risque de faire un pas de côté pour préserver la jeunesse, on a imposé le contraire.
La solidarité consistait donc à demander aux jeunes de cesser tout contact à un âge où ils en développent en moyenne 5 à 7 fois plus que la population adulte. On comprend mieux la différence d’une bulle de 1 pour une personne en maison de repos et pour un jeune. Que la santé mentale d’une partie importante de notre jeunesse s’en ressente n’à pas pesé dans la balance.
Dans ce contexte, nous ne pouvons considérer les pressions faites sur les jeunes pour se vacciner comme légitimes. Lorsque ces pressions mettent en balance la liberté dont on les a privés en solidarité avec la population à risque cela devient tout simplement scandaleux. Pour Trace ton Cercle, d’un côté on refuse à une personne vaccinée de retrouver une vie normale car le vaccin n’empêche pas la transmission, de l’autre on demande aux jeunes de se vacciner pour empêcher la transmission. C’est un double discours inaudible.
Qu’il soit demandé à des jeunes de le faire pour leur liberté et pas pour leur santé alors que 40 à 50 % des staffs de nos hôpitaux sont hors service faute de revalorisation, que la pharmacologie sur les traitements précoces est inexistante, que la phase de test sur les vaccins s’achève en 2022, qu’il n’y a eu aucune promotion de la santé (sport, nourriture saine, santé mentale en berne…), que les rassemblements pacifiques de jeunes sont combattus par des troupes anti émeutes, que les risques / bénéfices des mesures prises jusqu’ici et notamment le confinement ne sont toujours pas établis, que d’autres pays manquent de vaccins pour sauver des vies et que par dessus le marché une loi pandémie est négociée dans l’urgence pour remettre sur la table les mêmes mesures que celles qui ont enfoncé nos jeunes dans un gouffre, rends ce discours sur la vaccination totalement indécent.
J’ose espérer que les institutions proches de nos enfants : universités, écoles, mouvements de jeunesse, culture refuseront de participer à la promotion de ce troc sordide : un vaccin contre la liberté dont l’Etat vous prive. Je remercie la Ministre Glatigny d’avoir refusé d’échanger l’accès à l’université contre la vaccination des étudiants.
Nous nous battrons pour que nos jeunes retrouvent leur liberté. Sans contrepartie.
Primo non nocere.

Philippe de Menten

1 Commentaire
  • Philippe Malarme
    Publié à 21:14h, 22 mai

    Merci pour votre action en faveur des jeunes. Après leur avoir imposé un confinement inhumain, les avoir forcés à porter un masque étouffant, les avoir testés à grands coups d’écouvillon, voici que l’on voudrait vacciner les enfants contre une maladie qui ne les affecte pas, avec un vaccin dont les effets à long terme sont inconnus. Et ce en utilisant des voies détournées, propagande et menace de privation de liberté. Si le vaccin leur est vraiment utile, qu’on ait le courage de le rendre obligatoire. Mais pour cela, il faudrait que nos dirigeants prennent leurs responsabilités, qu’ils soient prêts à assumer les éventuelles conséquences négatives de leur décision. Ce qu’is n’osent pas faire. Alors, ils multiplient les allusions, les menaces voilées, les appels au civisme, à la responsabilité qu’ils n’osent pas prendre eux-mêmes. Nous sommes dirigés par des poltrons qui nous mènent à la catastrophe par peur de leur ombre.

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