11 avril 2023

CAJU, ACAÏ, CAPUACU, JABUTICABA… RETOUR DU BRÉSIL par Ivan Tirtiaux.

La musique brésilienne a toujours fait rêver et vibrer les musiciens. Mais Ivan Tirtiaux a un rapport particulier avec ce pays. Je partage avec vous ce carnet de voyage saisi au vol sur sa page FB ;-). (CS)

Caju, açaï, cupuaçu, jabuticaba, murici, cajá-manga, on se régale rien qu’à prononcer leur nom. Trois semaines au Brésil n’auront pas suffi pour découvrir chaque jour un fruit différent.
Ce qui m’a le plus frappé là-bas, c’est la douceur présente partout (ou presque). Bien sûr, j’idéalise certainement ce pays, les femmes très jolies, souriantes, coquettes et sans complexes qui ne se font jamais emmerder ni insulter quelle que soit la façon dont elles sont habillées. Les automobilistes qui ne klaxonnent quasi pas dans les embouteillages, même dans les grosses villes comme São Paulo ou à Rio, sauf pour céder le passage, comme si c’était une insulte de perdre patience, j’ai cherché une expression en portugais pour traduire le verbe « râler », en tentant de décrire ce sport national fort pratiqué ici, le seul que j’ai trouvé c’est « fazer uma reclamação » .

Dans les grandes villes, l’amour s’exprime librement, les couples homosexuels se tiennent par la main et s’embrassent sans se cacher, ce qui n’est sans doute pas le cas dans tout le Brésil, un pays où le puritanisme est courant et de ce fait l’homophobie aussi. D’ailleurs, par curiosité, nous sommes allés écouter un groupe de « Sertanejo » à Goiânia, un genre de country brésilienne populaire et un peu bas du front, soutenue par l’industrie agro-alimentaire chère à Bolsonaro. Dans ce concert, pas de couples homosexuels et on était loin de ressentir la douceur décrite plus haut.

Tout ça pour dire que ça fait une douzaine de jours que je suis rentré et je n’ai pas encore tout à fait atterri. J’écoute en boucle les mélodies d’un compositeur carioca de génie qu’on m’a fait découvrir là-bas, voici une de ses perles, les paroles sont de Aldir Blanc, immense parolier mort récemment.

Ivan Tirtiaux (sur Facebook)