21 octobre 2024
BIZARRE, VOUS AVEZ DIT BIZARRE ? par Bernadette Schaeck
Travaillent ou travaillent pas ? On connait désormais trop bien la distinction nette qu’ils font entre “ceux qui travaillent” et “ceux qui ne travaillent pas”. Mais tous ces travailleurs et travailleuses à temps partiel contraint, travaillent ou travaillent pas ?
Quelques chiffres au niveau wallon :
En moyenne, en 2023, près d’un quart des salariés wallons travaillent à temps partiel.
Pour les femmes, cette proportion est beaucoup plus importante. En effet, 39 salariées sur 100 travaillent à temps partiel contre 10 salariés sur 100. 40 jeunes salariés wallons sur 100 travaillent à temps partiel.
« Les raisons de travailler à temps partiel sont multiples et il apparait que le plus souvent ce choix est fortement contraint ». Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont des chiffres officiels…
Des données intéressantes plus détaillées à trouver dans les indicateurs statistiques de l’IWEPS.
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“J’espère que mon Assistant social ne sera pas bizarre avec moi, après“. Il n’aurait aucune raison d’être “bizarre” parce qu’elle a, avec nous, défendu un droit tout-à-fait élémentaire.
Cet Assistant Social et ce CPAS ont commis une erreur manifeste dans l’application d’une disposition de la loi, et nous leur en avons fait part. Nous attendons la réponse à notre courrier.
Oser défendre ses droits demande parfois du “courage”. Mais il est important pour oser le faire de ne pas être seul.e.
Sachez que, dans de nombreux cas, nous avons gain de cause dans les situations individuelles que nous défendons.
Que dans de nombreux cas, un recours au Tribunal du travail n’est pas nécessaire pour y parvenir. Et généralement, les Assistants Sociaux ne deviennent pas “bizarres“.
Ils et elles sont d’ailleurs souvent plus attentifs lorsqu’ils et elles savent que la personne n’est plus seule et est soutenue.
A celles et ceux qui deviendraient “bizarres”, nous pourrions envoyer cet extrait de Drôle de drame. « Bizarre, vous avez dit bizarre… Comme c’est étrange ! ». Bon amusement à celles et ceux qui le réécouteront…
Par Bernadette Schaeck (de l’Association de Défense des Allocataires Sociaux).
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