13 avril 2021
L’intervention de Christine Mahy à “Bezet La Monnaie Occupée” : SANS MICRO MAIS PAS SANS VOIX
Christine Mahy, la secrétaire du Réseau Wallon de lutte contre la pauvreté, est une de ses plus convaincantes porte-paroles (1). Un tribun (je n’ose écrire « une tribun·e ») à la Louise Michel, à l’Abbé Pierre.
Le corps habité par ses mots, qu’elle distribue avec de grands mouvements de bras, elle a l’éloquence des justes, l’intelligence des publics et des situations, mais aussi, cette émotion, cette indignation et cette colère qui sourdent sous la rhétorique – et qui la distingueront toujours des hypocrites maïoraux en complet cravate, et des petits faiseurs d’opinion à géométrie électorale.
Hier, avec son petit sac-à-dos, elle avait pris le train depuis Durbuy pour apporter son soutien aux jeunes travailleurs et travailleuses du comité d’occupation de « Bezet La Monnaie Occupée ».
Mais quand elle est arrivée dans le centre de Bruxelles, la police de monsieur Philippe Close, dont il faudra un jour se souvenir qu’il fut le Bourgmestres des policiers, toujours, et celui des habitants, jamais, était en train de démonter et d’embarquer la sono du fragile esquif que les occupant·es avaient construit sur le parvis du royal théâtre.
Oui, oui, ce même Bourgmestre, dont il faudra aussi se souvenir qu’il est porté par une majorité politique, ce même Bourgmestre donc, qui envoya ses troupes casquées embastiller les jeunes manifestants de la Manif contre la Justice de classe, qui envoya ses autopompes et sa cavalerie contre les pogoteurs du Bois de la Cambre, a hier envoyé ses hommes de troupes démonter la sono du frêle radeau, où, une petite heure par jour, les occupant·es ont reçu « la permission » se faire entendre.
Honte. Honteux. Révoltant.
Puisse ce sparadrap puant coller à jamais aux semelles maïorales, dans tous les couloirs de ses dîners en ville.
Cette parole confisquée, masquée mais jamais bâillonnée, nous avons choisi cette semaine de vous la faire entendre.
Faites la même chose de votre côté si elle vous agrée. Partagez-la.
Merci aux occupant·es du Théâtre National et de « Bezet La Monnaie Occupée ».
Et merci à Christine !
Claude Semal, le 10 février 2021 (2).
(1) Assistante sociale de formation, Christine Mahy a été très active dans l’action socio-culturelle et rurale dans la Province du Luxembourg, plus particulièrement autour de Marche-en-Famenne. Elle a fondé et anime les ASBL « La Chenille » et « Le Miroir Vagabond ». Elle est la secrétaire du Réseau Wallon de lutte contre la pauvreté et docteur « honoris causa » de l’Université de Liège.
(2) Certains amis se sont étonnés, ces quinze derniers jours, de mon absence en ces hauts lieux de luttes culturelles. Il se fait que mon chemin a fini par positivement croiser celui de l’invisible bestiole. Aïe. Rien de grave, je fus (bien sûr) asymptomatique. Mais cela ne m’épargne pas les quarantaines réglementaires.
(Christine s’avance sans micro, après avoir fait signe aux gens de se rapprocher. Elle est en plein air devant le Théâtre royal de la Monnaie. Derrière elle, quelques-un·es de travailleurs et travailleuses de la culture qui « occupent » actuellement le hall d’entrée).
Je vais parler aussi fort que je peux. Parce qu’aujourd’hui, précisément, empêcher qu’une voix se fasse entendre, pas seulement la mienne, celle de tout le monde… c’est un problème ! J’ai une espèce d’émotion, de boule comme ça à l’intérieur, qui me noue l’estomac, et je ne comprends pas, en fait. Je suis arrivée ici pendant que la police embarquait le matériel.
Je ne comprends pas pourquoi on empêche les échanges, pourquoi on empêche les prises de paroles diversifiées. Pourquoi quelque chose qui s’est passé hier, où il y aurait eu un peu de musique, doit sanctionner ce qui devait se passer aujourd’hui. Et c’est d’autant plus choquant que tout cela se passe ici de façon pacifique, organisée, structurée, on n’est pas dans un grand bordel !
Je trouve que ça ressemble terriblement à la façon dont on traite la pauvreté, l’exclusion, toutes les discriminations, qui sont en général, dans notre société, extrêmement cachées. Qui sont extrêmement tues. Qui sont extrêmement oubliées. Qui sont tout juste à peine « gérées ».
Ce qu’on voit de la pauvreté, ce sont des gens qui font la file pour aller chercher des colis alimentaires. Ou des gens qui font la file pour acheter dans les épiceries sociales. Ou bien des gens qui vont aux Restos du Cœur. Mais on ne voit plus les personnes derrière cette réalité-là. On ne voit pas qu’ils ont une vie avant, qu’il en ont une pendant, et qu’ils en auront encore une après. Et c’est la même chose pour ce qui est en train de se passer en ce moment.
(Acclamations, applaudissements).
Je suis aussi émue d’être là parce que tout ce projet est porté par des jeunes, par ceux qui font la société aujourd’hui, et qui la feront encore plus demain. J’ai envie de dire au Bourgmestre de Bruxelles : « Mais enfin, qu’est-ce qui vous prend ? Qu’est-ce qui vous prend d’agresser des citoyens qui essayent d’alimenter le débat et la réflexion ? ». Oui, ils sont furax par rapport à ce qui est ne train de se passer. Mais quand on est furax, cela veut dire qu’on est encore debout. Qu’on est en train de faire. Qu’on est en train de proposer. Qu’on est en train de construire.
Alors voilà… C’est tout à fait déconcertant, cette situation.
Et c’est pourquoi je la compare à la façon dont on traite généralement la pauvreté. Je ne vous apprends rien en vous disant qu’avant cette crise, la pauvreté et les inégalités dans notre pays étaient déjà très importantes.
Des gens qui ont de trop petits revenus et qui n’arrivent pas à vivre. Il y a beaucoup de gens dans cette situation, qu’ils travaillent ou qu’ils ne travaillent pas.
Des gens qui sont mal logés. Il y a des gens qui doivent payer des loyers beaucoup trop élevés. Des gens qui voudraient faire un métier qu’ils aiment et un emploi qu’ils ont librement choisi, mais qui en sont empêchés. Il y a beaucoup de gens dans cette situation. Et la crise n’a fait que révéler un peu plus tout cela.
En cela, peut-être « tant mieux ».
Même si c’est dramatique qu’il faille une crise comme ça pour « visibiliser » tous les invisibles.
C’est dramatique de se rendre compte que dans la culture, il y a des inégalités terribles. Il y a des gens dans la culture qui ont un bon statut, et tant mieux pour eux. Il y a des gens dans la culture qui gagnent bien leur vie, et tant mieux pour eux. Mais il y a aussi des gens dans la culture qui n’ont rien du tout, et ce n’est pas nouveau.
La crise le révèle, parce que tout s’est arrêté, et que les « oubliés » du gouvernement, heureusement se sont organisés pour le faire savoir, et s’imposent. Pourquoi ? Parce qu’ils ont envie de dénoncer l’injustice, mais aussi parce qu’ils sont en train de crever !
Mais ce n’est pas nouveau. Il y a des injustices et des inégalités dans ce domaine depuis toujours.
Les gens qui vivent à la rue, c’est la face visible, c’est la pointe de l’iceberg d’une pauvreté extrême, qui existe aussi dans notre pays derrière des façades, derrière des murs, dans des appartements, dans des quartiers, tant en milieu urbain qu’en milieu rural. D’avantage peut-être en milieu urbain, parce qu’il y a une plus grande concentration de population. Mais c’est une réalité qui préexistait. Le fait qu’il y ait des gens « oubliés », dont le métier n’intéresse pas la collectivité, ce n’est pas nouveau. Donc cette crise, elle a montré tout ça, soit parce que les gens se bougent, soit parce que le gouvernement s’est rendu compte que pour des raisons sanitaires…
(On lui apporte un mégaphone. Acclamations)
C’est mieux. Ca va, comme ça ? (Ouaaaiiis !) Ca fera peut-être que demain, je saurai encore parler.
(Elle rigole et chipote à une manette)
On peut mettre plus fort, monsieur Bourgmestre ? …On peut mettre plus fort !
(Ouaaaaaiiis ! Applaudissements, acclamations).
Les mouvements qui se déroulent pendant la crise sont très importants pour nous rendre visibles, mettre des mots sur les choses, essayer de croiser les propos, comme on peut le faire avec l’Horeca. Dans l’Horeca aussi, il y a d’énormes inégalités, certains se refont plus vite que d’autres.
Moi j’habite à Durbuy, où il y a encore des touristes, ils se « referont » plus vite que les snacks qui vendent des sandwiches en ville, avec tous les bureaux en télétravail.
Et donc les « affaiblis » de l’Horeca, les « affaiblis » du social, les sans-abris, les sans-statuts dans la culture, les sans-papiers, dont on voit à quel point il font du travail dans notre pays (applaudissements), il vaudrait bien mieux qu’ils soient légalisés. Et les femmes qui, on le voit par les boulots qu’elles font, continuent à se crever au boulot, parfois pour des salaires dérisoires. On voit tout cela aujourd’hui. Et on a besoin de faire alliance contre cette logique d’inégalités. De constater que ces inégalités existent dans tous les secteurs, qu’il faut les combattre, et qu’il faut coaliser tous ceux qui refusent cette situation. Aller vers une société différente.
Et cela va être compliqué. Parce que le capitalisme a une force et une intelligence incroyables pour tout recycler et faire de l’argent avec tout, et demain, il fera de l’argent avec le COVID, la crise et ses conséquences.
Evidemment, qu’il va le faire ! Seules les alliances entre nous permettront de freiner cela, en intensifiant la lutte et en proposant autre chose. Autre chose comme modèle de société.
Et la culture est importante là-dedans. C’est important, qu’elle se réveille en ces temps de crise. J’ai personnellement travaillé quinze ans dans une Maison de la Culture, il y a déjà un certain temps. Et j’ai été troublée, ces dernières années, j’avais l’impression qu’il y avait parfois en endormissement dans la culture de participation.
Ce n’est pas général, évidemment, comme partout, il y a des gens qui continuent à lutter, mais aujourd’hui, c’est toute la culture qui est en train de se « ramasser dans la gueule », et qui est donc aussi en train de se réveiller d’avantage que d’autres secteurs. Et il faut soutenir cela. Absolument.
Nous, quand on est dans la lutte contre la pauvreté, on n’est pas là pour « gérer » la pauvreté. Pour dire qu’il faut donner cinq sous à quelqu’un qui n’a rien, pour qu’il reste tout juste avec la bouche en dessous de l’eau et le nez au-dessus.
Ce n’est pas intéressant, ça. Il faut changer radicalement les choses. Ensemble.
Et ce sont les inégalités qui sont à l’origine de tout ça. Pour contrer les inégalités, où trouve-t-on les réponse ? Dans la répartition des richesses.
Comment partager les richesses demain ? Quelle fiscalité pour réinvestir dans la culture ? Avec de vrais statuts et de vrais emplois ? Ou pour financer la recherche ?
Parce que la recherche scientifique, c’est aussi souvent chercher pour ne pas trouver. Mais quand on trouve… c’est fabuleux ! Eh ! bien dans la culture, c’est la même chose. C’est travailler, chercher, créer. Et quand cela émerge, c’est fabuleux! Mais il faut aussi payer ce temps-là, où on a le droit de chercher, de se tromper, de réessayer, de recommencer.
Financer sa culture, c’est financer ses racines, c’est aussi financer son avenir.
Créer, c’est une fonction majeure dans une société.
Or on est dans un pays qui ne reconnaît pas la fonction majeure de la création.
Pour moi, c’est du même ordre que la recherche scientifique. On doit pouvoir chercher. On a le droit de chercher. C’est cela, le combat énorme que la culture doit mener.
Et donc, on doit faire tous ces liens entre nous. De plus en plus.
Nous, dans le Réseau Wallon de lutte contre la pauvreté, car je ne suis qu’une parmi beaucoup d’autres, on a beaucoup de gens qui sont dans la merde, mais qui sont aussi des militants convaincus, qui ont compris que c’est en répartissant autrement les richesses, et en organisant une sécurité sociale forte, qu’on pourra créer une société solidaire.
Qui ont compris qu’il faut revendiquer une liberté d’existence, c’est à dire le droit pour chacun de choisir son emploi.
Il y a très longtemps que le petit peuple n’est pas écouté dans ses réalités, ce n’est pas nouveau. Les gens de la culture le savent bien, dans l’emploi aujourd’hui, si vous êtes de petite condition, et que vous refusez l’emploi qu’on vous propose, on vous dira capricieux, mais si vous êtes de « bonne » condition, la vous pourrez choisir votre métier.
Ici, avec cette crise, on a une opportunité de révéler tout ça, de coaliser tout ça, et voilà pourquoi je voulais être parmi vous aujourd’hui. Bon, je vais m’arrêter ici, parce que même avec un mégaphone… c’est dur, en fait !
(Elle rit. Applaudissement, acclamations).
Je suis contente d’être là. Je suis très émue d’être là. Et je voudrais apporter mon soutien total à une occupation et une organisation qui donnent du sens aux choses. Qui prennent des risques en donnant de leur temps. Et qui osent aussi imposer des dialogues différents, des mélanges différents. Cela se passe aujourd’hui ici et ailleurs à Bruxelles, et on va essayer de faire quelque chose prochainement à Namur, pour arriver à mixer tout ça. Voilà. Il faut continuer. Plus que jamais, solidaires !
(Acclamations).
Retranscrit par Claude le 10 avril.
Merci aussi à Laurette Vankeerberghen pour la captation du discours en vidéo et la photo de couverture :
https://www.facebook.com/laurette.vankeerberghen/videos/4221206134557857
https://www.facebook.com/laurette.vankeerberghen/videos/4221257997886004
Le communiqué des occupant·es de « Bezet La Monnaie Occupée » :
La police coupe le micro des sans-voix, mais Bezet La Monnaie occupée ne se laissera pas réduire au silence !
Ce vendredi, le collectif de jeunes travailleurs.euses et étudiants.es du champ culturel qui occupe la Monnaie s’est vu saisir son matériel technique au moment où démarrait sa tribune quotidienne, destinée à faire entendre les voix des perdants et des invisibilisé.es de la crise… Quel message la Ville de Bruxelles veut-elle ainsi faire passer ? Le communiqué des occupant.es de La Monnaie : Nous sommes un collectif de jeunes travailleurs.euses et étudiants.es du milieu culturel. Depuis près d’une semaine, nous occupons le Théâtre de la Monnaie et organisons chaque jour à 17h une tribune publique sur la place de la Monnaie. Nous y donnons la parole à celles et ceux qui, bien au-delà du secteur culturel, subissent de plein fouet les conséquences de la gestion politique de la pandémie. Ce faisant, notre but est d’interpeller le gouvernement sur le creusement vertigineux des inégalités. Aujourd’hui, à la surprise générale, les agents de police ont procédé à la saisie administrative de notre matériel technique (micros et enceintes), rendant impossible le bon déroulement de l’événement public. Cette saisie est d’autant plus étonnante qu’elle s’est déroulée une fois le matériel technique installé, sous l’œil de la police, présente comme d’ordinaire, et alors que l’événement autorisé allait démarrer. Malgré tout, l’action a continué, au mégaphone et sans amplification. Mais comment ne pas voir dans cette confiscation une atteinte directe à la liberté d’expression et de manifester ? Comment justifier cette confiscation, alors que chaque jour, cette tribune se déroule pacifiquement et dans le respect maximal des normes sanitaires ? Les autorités bruxelloises ne comprennent-elles pas que cette scène et ce micro ouverts constituent l’un des derniers espaces où la jeunesse et tous les “oubliés” de la crise, de plus en plus précarisés, peuvent encore se faire entendre, et alimenter le débat et la réflexion, alors même que l’urgence du débat démocratique se fait plus forte que jamais…? La Ville de Bruxelles justifie sa décision par le fait que des interventions artistiques et parfois musicales sont proposées dans le cadre de cette tribune, et que cela aurait entraîné “des débordements”… à savoir, quelques minutes de musique amplifiée au-delà des limites très strictes fixées par la police ! Nous revendiquons que la liberté d’expression est non seulement politique mais aussi artistique. Et pourtant, notre tribune quotidienne n’est pas un spectacle. En cela, il nous a semblé essentiel qu’elle se poursuive malgré tout dans les prochains jours.
Le commentaire de Christine Mahy sur son compte Facebook :
« Je suis choquée, le mot est faible »
Je prends le train direction l’occupation de La Monnaie à Bruxelles. Le but soutenir l’occupation organisée par des jeunes générations du monde de la création, artistique, de la culture. Une occupation où de jour en jour des paroles croisées se disent, se partagent, informent, relient les invisibles, les oublié.e.s, les sans-statuts, les appauvri.e.s, les non-entendus, etc ! Arrivée légèrement à l’avance, car oui ils sont organisés ces jeunes occupant.e.s qui souhaitaient procéder à des raccords, je découvre un nombre important de policiers qui embarquent tout le matériel de diffusion installé pour les prises de parole artistico-engagées et politiques. Ils sont nombreux face à une poignée de jeunes adultes qui expliquent, négocient, sont déconcertés, montrent l’autorisation dont ils disposent. Une jeune femme me dit “j’étais chargée de vous accueillir” avec des larmes plein les yeux ! Alors rassemblement et sursaut des énergies de ces jeunes porteurs, ne pas se laisser tirer vers le bas, ne pas se laisser abattre… et donc oui nous parlerons, nous dirons, nous crierons, nous nous époumonerons à tour de rôle ! Et puis j’ai parlé, échangé avec plusieurs personnes qui toutes ont confirmé ne pas comprendre car de jour en jour tout se déroule bien, sans problème particulier, sans débordement intempestif… Je n’ai pas compris non plus, je ne comprends toujours pas ! Je suis choquée, le mot est faible !
anne collard
Publié à 10:57h, 13 avrilJe voudrais remercier madame Mahy. Je suis de tout cœur avec elle…mais l’affectif ne suffit pas…il faut aussi une détermination politique et ça c’est du travail à long terme. Merci Madame de nous indiquer le chemin.
Pascal Piette
Publié à 08:49h, 11 avrilUne dame tribun sur la tribune 🙂
Marc Arnoldy
Publié à 20:10h, 10 avrilOn parle de dictature sanitaire, mais couper la parole politique par l’exécutif et sans motivation valable c’est la dictature tout court. Le Ps formidable à la manoeuvre et les autres partis de la coalition de Bruxelles sont apparemment d’accord. On reste attentif aux propositions de loi de dictature sanitaire définitive et de qui votera la fin de la liberté du peuple.
Daniel Donies
Publié à 17:53h, 10 avrilBen… une tribun, pardi !
Velaerts Pierre
Publié à 15:05h, 10 avrilUn tribun (je n’ose écrire « une tribun·e »….
C’est une bonne question, ça! Quelqu’un·e a une réponse?
Semal
Publié à 15:12h, 10 avrilje crois qu’il faut dire “une tribun” (ou alors je donne moi aussi ma langue au chat).