GAZ & ÉLECTRICITÉ : LES FACTURES DE LA COLÈRE

Sur les réseaux sociaux, c’est la sidération, l’incrédulité, la colère.
En Belgique, quand les gens reçoivent leur nouvelle facture de gaz et d’électricité, ils hallucinent.
Ils la photographient. Ils la commentent. Ils la publient sur les réseaux sociaux.

“C’est impayable!” “Ils sont fous !” “Je vais devoir m’endetter pour me chauffer …!” “Ma mère vit seule dans un logement social, elle a une toute petite pension, et on lui réclame 600 euros de gaz et d’électricité par mois !”
Quand ils se résignent à la payer (s’ils en ont les moyens !), ils le font parce qu’ils perçoivent cette hausse comme un vague “effet collatéral” de la Guerre en Ukraine. Une sorte d’inondation, de tornade ou de cataclysme : la faute à pas de chance.
Mais est-ce vraiment le cas ?

Car pour d’autres, payer est simplement devenu impossible : “Il ne me resterait plus rien pour vivre” “A quoi bon payer l’électricité de mon frigo, si je n’ai plus rien à mettre dedans ?”.
Et cela ne concerne pas que les “assistés sociaux” ou les salariés pauvres : les classes moyennes, les commerçants, les artisans,… qui se remettent à peine de deux ans de COVID, sont aussi lourdement impactés par cette hausse du prix de l’énergie.
La production industrielle elle-même se contracte. Des commerces font faillite. Avec une facture mensuelle de deux mille euros, un boulanger annonce qu’il doit fermer boutique. Ses collègues, ses voisins, ne savent pas comment ils vont s’en sortir.
Mais quand tous ces malheureux apprennent qu’au même moment, le patron de Total a doublé son salaire, que les sociétés d’énergie distribuent des milliards de dividendes à leurs actionnaires, et que le gouvernement refuse de taxer ces superprofits, le sentiment qui domine tous les autres, c’est la colère. Et la question est alors : qu’allons-nous faire de cette colère ?

On se rappelle que les révolutions arabes ont commencé par une augmentation du prix du pain. Le gouvernement se rend-t-il vraiment compte qu’en laissant ainsi exploser le prix de l’énergie, il s’expose à une explosion sociale sans précédent ? Pour ne pas dire … à une situation pré-révolutionnaire ?
Car quand un système économique et politique maltraite ainsi autant ses citoyens, c’est peut-être qu’il est arrivé au bout de sa propre capacité de bienveillance.
N’oublions jamais qu’après avoir servi de modèle à la moitié de l’humanité, l’URSS s’est effondrée en quelques années parce que ses dirigeants eux-mêmes ne croyaient plus aux vertus du système qu’ils incarnaient.
Sommes-nous si loin que ça de ce point d’implosion et de basculement en Europe occidentale ?
Face à la crise climatique et énergétique, y a-t-il vraiment encore des pilotes dans cet avion qui part en vrille ?
Ou, pour reprendre la vieille formule apocryphe, “les capitalistes sont-ils en train de nous vendre la corde pour les pendre” ?
Pour tenter d’y voir un peu plus clair, nous faisons le point sur la “crise de l’énergie” avec Mathieu Strale, géographe et chercheur à l’Université Libre de Bruxelles (*).

Claude Semal, le 14 octobre 2022.

Mathieu Strale dans son bureau à l’ULB

Claude : Vers la fin des années ’90, l’Europe a imposé une libéralisation et une privatisation du marché de l’énergie, qui était jusque là souvent financé et contrôlé par l’État et les pouvoirs publics. L’objectif affiché était de “faire baisser les prix”. En fait, il s’est passé exactement le contraire !

Mathieu : En Belgique, précisons que ce n’était pas “une entreprise publique”, mais un acteur privé en situation de monopole : Electrabel. Ses tarifs étaient toutefois négociés et fixés avec le gouvernement. Et les investissements dans ses centrales ont essentiellement été financés par des fonds publics. Electrabel, c’est une sorte d’héritage de la Société Générale.
En France, c’est différent, il y avait un vrai “pôle public” de l’énergie. C’est l’héritage de la politique de nationalisation des secteurs clés de l’économie, inspirée après la seconde Guerre Mondiale par Conseil de la Résistance et par De Gaulle.

Claude : Je suppose que parmi les causes de l’explosion du prix de l’énergie, il y a aujourd’hui la situation internationale, en particulier la guerre en Ukraine. Mais visiblement, ce n’est pas le seul facteur.

Mathieu : Non, ce n’est pas le seul facteur. Je défends la thèse que cette hausse est d’abord le résultat de la privatisation du secteur de l’énergie qui nous a été imposée par l’Europe. Cette “libéralisation” est en effet une politique globale qui a également touché les secteurs des transports, des banques et des communications.
Pour la petite histoire, le premier pays où un tel processus de privatisation a été mis en œuvre dans le secteur de l’énergie, sous la pression des conservateurs américains, c’est… le Chili du dictateur Pinochet ! C’est exactement le même modèle.

Claude : …Un lourd héritage !

Mathieu : Et ce modèle est arrivé en Europe via Thatcher et les conservateurs britanniques.
Les deux “arguments” économiques avancés à l’époque pour justifier cette privation étaient que cela allait faire baisser les prix pour les clients (par la mise en concurrence des opérateurs) et que cela allait dynamiser l’investissement dans les énergies renouvelables (dont le coût de revient, et donc les potentiels bénéfices, était potentiellement plus avantageux). Or il s’est passé exactement l’inverse !
Car pour faire cela, on a d’abord cassé et dérégulé tous nos vieux contrats d’achat de gaz dans le monde. Or au début des années deux mille, ces contrats étaient encore des accords bilatéraux à long terme, avec des prix fixes, que ce soit avec l’Algérie, avec la Russie, ou avec le Qatar, et cela semblait arranger tout le monde.
Mais au nom du “libéralisme”, l’Europe a poussé à remplacer ces contrats par des “Bourses du Gaz”, dont les prix étaient liés à l’offre et à la demande – les pays producteurs étant ainsi eux-mêmes mis en concurrence.
En fait, aucune des thèses “justifiant” la privatisation ne s’est vérifiée.

UNE ENTREPRISE “PRIVÉE” … AVEC DES FONDS PUBLICS !

Le secteur de l’énergie est en effet une sorte de “monopole naturel”, et plus une entreprise est grande, plus elle est rentable, et plus elle peut ensuite imposer ses prix.
Or la privatisation a amené une énorme concentration du secteur de l’énergie en Europe. La “mise en concurrence” a en fait favorisé la création de monopoles. Il reste sept entreprises géantes pour le gaz et l’électricité, et trois pour le pétrole (BP, Total et Shell).
Ces très grands acteurs ont donc un pouvoir de pression très important et ils l’ont utilisé pour protéger leurs profits (et c’est “logique” puisque ce sont des entreprises privées).
Ils ont notamment fait du lobbying massif en Europe (2) pour baisser les objectifs climatiques, et pour freiner au maximum la transition vers les énergies vertes, afin de rentabiliser au maximum leurs investissements passés dans les énergies fossiles et le nucléaire.
Et cela, malgré un très fort soutien financier des pouvoirs publics, aussi bien pour les énergies vertes que pour le nucléaire, et même pour le gaz.
On a même carrément fait construire des centrales électriques “privées” avec de l’argent public !
Le dernier parc éolien belge, par exemple, construit au large de la Mer du Nord, c’est 30% d’investissement public, plus la garantie d’un prix d’achat minimum d’une durée de dix-sept ans ! Les investisseurs privés ne prennent dans ce cas aucun risque, puisque leurs investissements, comme leurs bénéfices, sont garantis par l’État.

Il y a une déclaration célèbre du directeur de Total : “L’enjeu, pour mes actionnaires, c’est la durabilité de leurs dividendes”.
Et ils n’ont donc aucun intérêt à investir.
Le résultat, c’est qu’on n’a absolument pas préparé les réformes structurelles et la transition énergétique nécessaires pour assurer l’avenir.
Ce qui a fort changé aussi ces dernières années, c’est la baisse de la production en Mer du Nord. En 20 ans, elle est passée de 30 ou 40 % de nos besoins à 10%.
Or elle était indispensable pour couvrir les hausses de consommation en hiver, pour stabiliser la production de gaz en Europe, et donc finalement les prix.
Jusqu’avant la crise de 2021, en Europe, 40% du gaz venait de Russie, entre 25et 30 % de Norvège, 10% d’Europe (y compris la GB) et le reste du Qatar, d’Algérie, d’Azerbaïdjan et des Etats-Unis.

Claude : Vous citez-là les chiffres européens, mais en Belgique, si je me souviens bien, les importations gaz russes ne dépassent pas les 7 %.

Mathieu : Oui, en Belgique, c’est assez restreint. Notre gaz vient surtout de Zeebrugge, où les gros bateaux qui transportent le gaz liquide peuvent accoster, et via de grands gazoducs qui nous relient à la Grande-Bretagne, aux Pays-Bas et à la Norvège.

Claude : Venons-en si vous voulez bien à l’actuelle explosion du prix des factures de gaz et d’électricité. Quel est le facteur qui vous semble essentiel pour expliquer ce phénomène ?

Un des gros “méthaniers” qui transportent du gaz liquide

Mathieu : Le premier, on l’a vu, c’est la dérégulation européenne de tous les mécanismes de stabilisation des prix.
Le second, c’est l’alignement de tous les prix sur le mode de production les plus coûteux (dans ce cas-ci, les centrales au gaz).
Pour le moment, 25% de l’électricité est produite avec des sources renouvelables (centrales hydrauliques, panneaux solaires, éoliennes en mer ou sur terre) et 40 % avec du nucléaire (toutes sources d’énergie qui sont relativement “bon marché”, puisque les investissements ont déjà été amortis).
Mais le reste doit être produit avec des centrales au gaz. Or ces dernières sont les plus coûteuses, et ce sont elles qui ont fixé le prix global du marché de l’énergie.
Et ce prix ce répercute alors sur l’ensemble de la chaîne énergétique, quelque soit le coût de production des autres technologies. C’est vraiment là qu’il faut chercher le mécanisme actuel de ces surprofits.
ENGIE, avec ses centrales nucléaires payées par les pouvoirs publics, produit autour de 30/40 euros le Mégawatt, et peut aujourd’hui le vendre au prix du marché, c’est-à-dire jusqu’à 600 euros le kilowatt/heure il y a quelques semaines, et autour de 400 euros aujourd’hui ! Plus de dix fois son coût réel de production !
C’est un truc un peu délirant.
Car les prix de l’électricité dépendent aujourd’hui en Europe des prix fixés par les “Bourses du Gaz”, et non par les coûts de production réels. Cela devient donc très compliqué dès qu’il a une tension des prix sur le marché du Gaz.
Or effectivement, l’Europe dépend très fortement de la Russie pour son approvisionnement en gaz. Mauvais choix, dont on paye aujourd’hui lourdement les conséquences.

L’ASIE PAYE SON GAZ TROIS FOIS MOINS CHER QUE L’EUROPE !

Mais l’image d’un Poutine qui nous couperait le robinet me semble toutefois trop simpliste.
Si on prend un autre espace mondial qui doit importer du gaz pour répondre à ses besoins, l’Asie, elle l’achète à un prix trois fois moins élevé qu’en Europe. Trois fois moins !
Pourquoi ? Parce que l’Asie a gardé ses contrats d’approvisionnement fixes et à long terme. Ils n’ont pas de “Bourses du Gaz”, mais des accords bilatéraux avec les pays fournisseurs.
Or en Europe, depuis la rupture des anciens accords bilatéraux, tous nos fournisseurs internationaux ont pu profiter de la guerre en Ukraine pour multiplier par dix le prix du gaz qu’ils nous fournissaient, à cause de l’explosion du cours des Bourses !
Et ces hausses se retrouvent ensuite sur les factures des particuliers, puisque les grands fournisseurs sont en situation de monopole, et qu’ils peuvent donc nous imposer leurs prix.
En fait, les gens ont payé leur énergie deux fois : par leurs impôts, ils ont subsidié la construction des centrales électriques dites “privées”, et par leurs factures, ils payent des hausses de prix provoquées par ces “choix” politiques libéraux et européens. Et à l’autre bout de la chaîne, Total, Engie et les autres font des surprofits pharamineux.

Claude : Comment se fait-il que dans certains pays, comme l’Espagne et le Portugal, les gouvernements ont pu dans une certaine mesure maîtriser cette hausse des prix, et pas chez nous et dans d’autres pays ? Parce qu’on arrive ici à une situation qui est totalement intenable pour les ménages comme pour les petites entreprises, situation que je qualifierais même de “prérévolutionnaire”.
Non parce que les gens auraient soudain acquis une conscience politique aigüe, mais parce que ces factures, ils sont matériellement incapables de les payer.
Et que ce libéralisme, tel qu’il nous a été imposé par l’Europe et mis en œuvre par tous les grands partis traditionnels, a ainsi fait la démonstration de déboucher sur une double impasse énergétique et climatique.

Mathieu : Tout à fait. On arrive-là à une contradiction aigüe au sein même du capitalisme. Les gens payent des factures très élevées, mais les industriels aussi. Le besoin de régulation des prix devrait s’imposer à tous comme une évidence, et pourtant on ne le fait pas.
On peut faire le parallèle avec ce qui s’est passé avec le COVID.
Tout le monde, y compris les industriels des autres secteurs, aurait eu avantage à avoir des brevets publics sur les vaccins (d’autant que les pouvoirs publics avaient investi des sommes colossales pour permettre leur conception, leur fabrication et leur distribution).
Mais le poids idéologique du capitalisme financier et des grandes entreprises pharmaceutiques, et la défense “par principe” des dividendes de leurs actionnaires, ont été plus forts que tout.

Pour autant, il est vrai que pour l’énergie, des mesures ont été prises dans certains pays et pas dans d’autres.
Ce qui démontre d’abord qu’on peut effectivement en prendre, et que si on ne le fait pas, c’est qu’on ne VEUT pas le faire !
En France, le gouvernement a ainsi bloqué les prix, et du gaz, et de l’électricité.
En Espagne, ils ont mis un plafond au prix de l’électricité produite par les centrales au gaz, et cela a permis de contenir l’ensemble de la hausse des prix. Et cela se répercute indirectement sur les factures des gens, qui sont moins élevées que chez nous.
Ce système n’est pas parfait, car il est financé par une taxe “spéciale” sur les dites factures, mais il s’attaque au moins aux mécanismes structurels qui ont provoqué la hausse. Pourquoi ont-ils pu le faire au Portugal et en Espagne ?
D’abord, sans doute, grâce à la présence de “vrais” partis de gauche dans les deux majorités. Mais aussi parce que ces pays sont énergétiquement relativement isolés par rapport à leurs voisins européens. Il n’y a pas de gazoducs qui traversent les Pyrénées.
La situation serait sans doute différente en Belgique.
Par ailleurs, même si nous n’importons que 7% de gaz russe, les prix d’achat sont fixés par les “Bourses du Gaz” au niveau européen, et nous dépendons donc finalement autant des importations russes que les Allemands ou les Autrichiens.

Claude : Comment la situation va-t-elle à votre avis évoluer ? Car enfin, cette fois, ce ne sont pas seulement les classes populaires et défavorisées qui souffrent de la situation, mais aussi les classes moyennes, les commerces, les artisans et les petites entreprises qui font faillite…

Mathieu : A l’approche de l’hiver, comme on a peu investi dans l’isolation, il y aura immanquablement une hausse de la consommation, avec un double risque : les factures impayables, mais aussi des risques de pénuries et de ruptures d’approvisionnement.
Avec en outre certaines situations locales qui aggravent le problème.
Notre voisin français, par exemple, a la moitié des centrales nucléaires à l’arrêt pour des raisons de sécurité. Ce qui fait que la France devra importer de l’électricité, alors qu’elle aurait dû en principe en exporter !

Mais il y a aussi un sorte de “front du refus” qui est en train de se structurer autour des syndicats, des associations, des ONG environnementales pour dire : “Basta ! Il faut reprendre en main le secteur de l’énergie, et en faire vrai un secteur public”.
Pas seulement en encourageant les petites alternatives locales ou les coopératives de production, mais en s’attaquant directement aux intérêts des très grands monopoles.
Par exemple, chez nous, ENGIE n’est puissant que parce qu’on a bien voulu qu’il le soit.
Car ENGIE repose essentiellement sur des investissements qui ont été payés par les pouvoirs publics et par les factures des gens dans les années ’70 et ’80.
Les nouveaux investissements d’EnGIE dépendent même encore une fois essentiellement de fonds publics, … et c’est pourtant ENGIE qui en tire profit seule, en tant qu’acteur “privé” !
Si tout cet argent là avait été consacré à une entreprise publique de l’énergie, on ferait sans doute mieux et moins cher.
La FGTB-métal vient de se positionner là-dessus, et le PTB a mis ça dans son programme.
Des revendications parallèles sont portées par les syndicats de l’énergie en France, par le mouvement social et syndical “Enough is Enough” en Grande-Bretagne, et par Die Lincke en Allemagne.
Si on ne remet pas en cause ces logiques libérales cette fois-ci, je ne sais pas quand on le fera.
Car il y a d’un côté quelques gros groupes monopolistiques, et de l’autre, absolument tout le reste de la société.
Mais je crois que les lignes sont vraiment en train de bouger.

Claude : En Belgique, il y a un mouvement qui est en train de se structurer sur le thème …”On ne paye pas !” (3).

Mathieu : … et sur le thème : si l’énergie est un besoin vital “de base”, alors elle doit devenir un secteur public.

Claude : Et que se passera-t-il si beaucoup de gens commencent à ne pas payer leurs factures ?

Mathieu : C’est une très bonne question, qui va dépendre de la réaction des autorités. Est-ce qu’elles vont laisser ENGIE envoyer des huissiers chez les gens ?
Pour le moment, ENGIE envoie des huissiers extrêmement rapidement, ce qui veut sans doute dire qu’ils ont très peur d’un mouvement d’arrêt de paiement des factures !
Après, s’ils sont face à un très grand nombre de gens, et face à un mouvement organisé, ils auront je crois beaucoup de mal à individualiser les réponses.
Cela va vraiment dépendre du rapport de force.

Claude : Ce que les gens constatent aussi, c’est que les dividendes versés aux actionnaires de ces entreprises atteignent en même temps des sommes astronomique, et que leurs patrons, comme chez TOTAL, ont carrément doublé leur salaire cette année. Il y a là quelque chose d’assez ignoble : ils sont vraiment en train de se faire des couilles en or et des ovaires en platine en jetant les gens à la rue !

Mathieu : Tout à fait. Et cela ne peut pas être plus visible que ce qui se passe actuellement.

Propos recueillis par Claude Semal le 11 octobre 2022.

(*) Mathieu Strale est chercheur au sein du département Géosciences, Environnement et Société de l’Université Libre de Bruxelles. Il a récemment écrit un article sur la crise énergétique pour la revue “Lava” (1).
(1) https://lavamedia.be/fr/comment-les-geants-de-lenergie-nous-ont-plonges-dans-la-crise-du-gaz/
(2) selon l’article ci-dessus mentionné, un millier de lobbyistes auraient été engagés dans ce seul but !
(3) https://www.lalibre.be/belgique/societe/2022/09/28/si-je-ne-paie-pas-jai-un-probleme-si-personne-ne-paie-ce-sont-les-fournisseurs-qui-ont-un-probleme-dont-pay-face-a-la-crise-energetique-GLEIXKODDFFKVMSHLII4TBWD3Q/

1 Commentaire
  • Esther Bourree
    Publié à 07:12h, 20 octobre

    Ce que j’aime en lisant cet article, et L’Asymptomatique en general, c’est qu’il est clair, intelligible et me donne régulièrement à tort ou à raison l’impression qu’on se prépare à la révolution! ✌️ A quand les gilets jaunes, noirs et rouges sur nos rond points, pour sortir enfin de la sideration des frigos vides et huissiers en route vers nos portes? Et si le scandale inouï de l’explosion des prix de l’energie et tout ce qui en découle, mettait le feu aux poudres? 🔥 Yallah!

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